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Nicolas Hulot, Frédéric Lenoir, D’un monde à l’autre, Le temps des consciences

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Nicolas Hulot, Frédéric Lenoir, D’un monde à l’autre, Le temps des consciences

Cet ouvrage propose de trouver une issue à l’impasse dans laquelle se trouve l’humanité, à travers une révolution des consciences. Convaincus de l’influence positive que peut avoir la philosophie sur nos vies, les auteurs nous invitent à repenser la notion de « bonheur », tout en proposant des alternatives pour un monde durable et solidaire.

Cet ouvrage est le fruit d’une collaboration entre Frédéric Lenoir et Nicolas Hulot. Sociologue et philosophe, F. Lenoir fait partie des intellectuels français ayant vendu le plus de livres dans les années 2010. Ayant abondamment travaillé sur la notion de « bonheur », il est convaincu que répandre le goût de la philosophie au sein des sociétés serait bénéfique. Il a notamment créé une association proposant des « ateliers philo » dans les écoles, proposant d’introduire la philosophie dans les programmes scolaires dès le plus jeune âge.

N. Hulot quant à lui, s’est fait connaître du grand public en présentant pendant près de 25 ans l’émission Ushuaïa. Président de la Fondation Nicolas Hulot, une organisation cherchant à défendre l’écologie, il a auparavant conseillé la plupart des Présidents de la République français, puis il est devenu en 2017 ministre de la Transition écologique et solidaire. En 2018, il a démissionné de son poste, déplorant la faible marge de manœuvre laissée à son ministère, et l’impossibilité de le faire concorder avec le projet d’E. Macron.

Rédigé sous forme de dialogue, l’ouvrage donne l’impression au lecteur de partager un moment convivial et de proximité avec les auteurs. Relativement en accord sur les idées avancées, ceux-ci apportent chacun un point de vue singulier sur de mêmes thématiques, grâce à leurs expériences personnelles. Ainsi, le public est immédiatement immergé dans un débat agréable, marqué par une complémentarité mutuelle. Écrit pendant le premier confinement de 2020, ce livre a été conçu alors qu’une partie de la communauté écologiste, dont font partie les auteurs, prônait une résilience verte. En réaction à la crise sanitaire mondiale, nombreux en effet étaient ceux ayant cultivé l’espoir d’une transition radicale. Ces écrits sont donc marqués par une vision optimiste et inspirante, nécessaire, selon moi, pour motiver le changement. Toutefois, l’ouvrage a également été l’occasion, pour N. Hulot notamment, d’émettre des critiques quant aux blocages sur le plan politique empêchant d’amorcer le changement, à travers un retour sur son expérience ministérielle.

Le progrès en est-il un ?

Les auteurs reviennent au début de l’ouvrage sur le rapport qu’entretiennent les États occidentaux à la notion de progrès, au XXIe siècle. Notre vision de celle-ci repose sur un mythe selon lequel les avancées technologiques et scientifiques améliorent forcément les consciences, menant au bonheur. Or, il s’agit d’une illusion. L’exemple de la Deuxième Guerre mondiale, considérée par certains comme marquant dans la guerre technologique, est probant. Plus récemment, concernant le cas de la Covid-19, nous avons appris que la crise sanitaire était la conséquence d’une crise écologique. En effet, lorsque la biodiversité est réduite, certains virus évoluant auparavant en équilibre dans leur milieu sont susceptibles de muter en agent pathogène, et de menacer l’ensemble de l’humanité. Les auteurs amènent donc le public à réfléchir à la notion de progrès, en réfléchissant à ses finalités. La possibilité de prendre un vol intérieur, afin de gagner 1h par rapport au transport ferroviaire, permet-elle à terme de rendre l’humanité plus heureuse, si l’on tient compte des externalités négatives produites par la pollution ?

L’ouvrage met également en lumière les questions liant le progrès à la question animale. En réponse aux partisans d’une idéologie prônant la supériorité de l’humain par essence sur les autres espèces, les auteurs rappellent que celle-ci n’est que la meilleure dans un domaine seulement : le rationnel. Comme chaque espèce, il dispose d’un domaine dans lequel il domine, à l’image du guépard concernant la vitesse. Plutôt que de justifier la maltraitance, ou l’ignorance de certaines espèces, par notre intelligence supérieure, nous devrions en user à des fins morales, en devenant des protecteurs. Le véritable progrès moral consisterait à nous servir de notre conscience rationnelle pour nous montrer responsables et respectueux envers tous les êtres sensibles.

Repenser notre rapport au désir

Afin de repenser notre rapport au bonheur, constituant la finalité de toute vie humaine, il est nécessaire de réfléchir à nos désirs. Selon Spinoza, « le désir est l’essence de l’homme », ce qui signifie que ce manque constitue notre raison de vivre, et motive nos actions. Or aujourd’hui, avec la place laissée aux loisirs, au marketing, à la surconsommation, notre capacité à désirer est en permanence sollicitée. S’appuyant sur les travaux de Sébastien Bohler, neuroscientifique, les auteurs prennent l’exemple du temps passé par les jeunes générations sur les réseaux sociaux. Constamment à portée de main, proposant un contenu divertissant ne demandant qu’un faible effort intellectuel, ceux-ci sont à l’origine de nombreuses addictions. L’humain ne serait pas naturellement programmé pour contrôler cette surabondance de plaisir potentiel, auquel doivent faire face les sociétés aujourd’hui.

Pour Épicure, le bonheur est une science rationnelle, signifiant ainsi que l’on peut le comprendre, et dans une certaine mesure, de le contrôler. Selon ce philosophe grec, il est important d’évaluer les coûts, et les avantages d’une action, avant de l’effectuer. Réfléchissons aux potentiels maux causés par une activité, et ne craignons pas d’y renoncer si ceux-ci sont supérieurs aux effets bénéfiques engendrés par celle-ci. Autrement dit, il est nécessaire de se refuser certains plaisirs, de contrôler certains désirs, dans l’optique de cultiver un bonheur plus grand.

Pour N. Hulot, et F. Lenoir, l’illusion selon laquelle nous n’avons jamais été aussi libres mérite d’être dépassée. Il ne s’agit pas selon eux de prôner le passé qui serait supérieur au présent, mais d’accepter le fait que nous sommes plus que jamais soumis à nos désirs, et que nous ne produisons pas d’effort pour les contrôler. Ils font à ce titre une distinction entre le plaisir et le bonheur. Le premier recouvre une sensation agréable momentanée, et pourrait être perçu comme un shoot de dopamine, tandis que le deuxième concerne un sentiment de bien-être durable, stable et profond. Pour les deux hommes, le vrai bonheur s’acquiert à travers le dépassement de la soumission aux désirs, grâce à un travail de connaissance et d’observation de soi.

Le désir n’est toutefois pas à fuir. L’œuvre de Spinoza vise en partie à réfléchir au désir souhaitable et maîtrisé. Il faut selon lui que nos désirs soient guidés par la raison, et qu’ils concordent avec les « idées adéquates », c’est-à-dire qu’ils soient bénéfiques à soi, mais également à autrui. De telle sorte, le niveau de fraternité au sein des sociétés serait plus important. Spinoza nous offre aussi une analyse intéressante sur le plan de l’addiction, puisqu’il explique que pour se détacher d’un désir, la volonté rationnelle ne suffit pas, et qu’il faut remplacer ce désir négatif par un désir positif plus important. Par exemple, une personne dépendante à l’alcool pourrait être motivée à combattre son addiction par le fait de trouver l’amour. S’interroger sur la finalité de nos désirs semble donc essentiel, et c’est notamment pour cette raison que F. Lenoir défend l’idée d’introduire la philosophie auprès des publics scolaires les plus jeunes.

L’argent comme moyen, et non comme fin

Dans cet ouvrage, les auteurs dénoncent l’hégémonie de l’argent sur nos sociétés, en exposant les nuisances qu’il produit. Il ne s’agit pas d’une critique de l’argent en soi, qui n’est finalement qu’un moyen permettant de faciliter les échanges, mais plutôt de la manière dont l’argent corrompt les esprits, en s’imposant comme une fin en soi.

L’institut Oxfam a montré qu’en 2019, les 26 personnes les plus riches du monde possédaient autant que les 50% les plus pauvres. L’étude réalisée dénonce la répartition, et l’investissement de l’argent sur le plan moral. Est-ce une priorité d’investir des milliards de dollars dans la recherche spatiale, tandis que près de 10% de la population mondiale vit sous le seuil de pauvreté, avec moins 1,90 dollar par jour ? Les auteurs dénoncent un modèle économique ultralibéral, et prônent une intervention plus marquée des États, notamment sur le plan des taxes. Après la Seconde Guerre mondiale, l’Organisation mondiale du travail définissait l’économie comme « moyen au service de l’épanouissement humain ». Du point de vue des faits, il semble légitime de remettre en question la capacité du libre marché à répandre seul l’épanouissement humain, sans intervention étatique.

Afin de repenser le modèle des entreprises à la sortie de la crise sanitaire, N. Hulot propose d’abord de traiter les urgences immédiates, en s’appuyant sur les 66 mesures du Pacte de pouvoir vivre signé par 19 associations et syndicats français, ayant pour objectif de sauver les entreprises et de garantir le pouvoir d’achat des populations. D’autre part, l’écologiste indique qu’il est nécessaire que les aides du fonds de solidarité, dispensées par l’État, soient utilisées à des fins de résilience, et non de relance à l’identique, même si cela nécessite un endettement plus marqué. Selon lui, les externalités négatives ne sont pas prises en compte dans les calculs économiques actuels. Un endettement massif pour soutenir des mesures vertueuses sur le plan social et environnemental serait donc mathématiquement cohérent pour répondre à des problèmes futurs inévitables, que l’on feint d’ignorer.  La question de l’investissement est un problème majeur dans la crise climatique, car les calculs économiques sont biaisés du fait de la non-prise en compte systématique des externalités à long terme.

Concernant la mondialisation, il faudrait selon cet ouvrage préférer le juste échange au libre-échange. Dans le premier cas, on s’inscrirait dans un mondialisme plutôt que dans la mondialisation, sous-entendant ainsi un système éthique de coopération, contraire au modèle actuel, où règne « la loi du plus fort ». Comme dans tout leur ouvrage, les auteurs exposent des arguments défendant les intérêts écologiques et sociaux. Par exemple, ils proposent de relocaliser l’emploi dans une certaine mesure, pour inverser la courbe du chômage, mais également pour reprendre la main sur les normes de production des produits que nous consommons. L’exemple des médicaments français produits à 97% en Chine, afin de détourner les normes environnementales, est éloquent. N. Hulot et F. Lenoir ne prônent pas un retour au protectionnisme strict, mais un modèle plus mesuré. Les produits importés ne respectant pas certaines normes éthiques doivent être plus sévèrement taxés, voire interdits.

« Celui qui croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste ». Ces mots de K.E. Boulding, économiste américain faisant preuve d’autodérision, mettent en valeur le fait que les écologistes qui demandent des mesures radicales ne le font que pour répondre à des exigences radicales. Ceux-ci ne fixent pas les lois naturelles, et ne décident pas des désastres écologiques à venir, mais les exposent simplement sur l’espace public. Il ne s’agit pas d’une question d’opinion politique ou de valeur, mais de logique. Nous faisons face à un problème, auquel il est nécessaire de répondre en prenant des mesures. Le fait d’attendre et de repousser les échéances ne fera que compliquer les problèmes. Comme l’explique N. Hulot, « la rareté se pilote, mais la pénurie se subit ». Pour amorcer une transition sociétale dès maintenant, il propose de constitutionnaliser les grands objectifs, afin de forcer les institutions à les respecter, et parce que la contrainte incite à créer et innover. Par ailleurs, il estime qu’il faut toutefois agir progressivement, en évaluant la situation de chaque secteur, et en soutenant financièrement les acteurs financièrement pour que « personne ne s’écroule ». Il prend l’exemple du secteur agricole, qu’il faut massivement soutenir, pour tendre vers un modèle 100% agroécologique. De même sur le plan énergétique, il est essentiel d’augmenter les investissements dans les énergies renouvelables, qui se révèlent rentables lorsque l’on prend les externalités négatives dans les calculs économiques.

Un pouvoir politique limité

Aujourd’hui, les institutions politiques font face à la nouvelle concurrence des multinationales, qui ne fait que croître. Ces dernières se révèlent souvent être un frein à la transition écologique. Par ailleurs, les États doivent aussi prendre en compte les exigences individuelles, et ne peuvent agir sans le consentement des citoyens, parfois encore réticents à l’idée de certains changements radicaux. Toutefois, on observe de manière assez claire que les individus sont prêts à réduire leurs libertés lorsqu’ils craignent directement pour leur propre condition. On a vu pendant la crise sanitaire par exemple que les individus étaient plutôt d’accord avec un confinement remettant en question leur liberté la plus fondamentale, qui est celle de se déplacer. Pourquoi ? Parce que les individus craignaient pour leur santé personnelle, à un moment donné. Pourtant, un sondage France Info déclarait que 75% des Français s’opposaient au fait de rouler à 110km/h sur l’autoroute, alors que cela réduirait massivement les émissions de carbone. D’un point de vue rationnel, il est légitime de souligner un manque de cohérence, puisque la pollution cause près de 50 000 décès par an, ainsi que des dégâts dont nous ne réaliserons l’ampleur que dans plusieurs années. On peut en déduire que le niveau d’acceptation d’une population à changer son mode de vie est corrélé au niveau de proximité directe avec une menace, et à la connaissance de celle-ci.

Dans cet ouvrage, N. Hulot revient également sur la complexité de l’exercice ministériel, notamment dans le domaine environnemental. Surchargés, les ministères sont forcés de prendre des décisions trop rapides, « sans savoir où l’on va ». Les médias et les lobbies mettent une pression permanente, ne permettant pas de prendre assez de recul sur des questions fondamentales. L’ancien ministre plaide donc pour la création d’une troisième chambre au Parlement, dont la tâche serait de s’occuper uniquement de la vision étatique à long terme, et à qui on confierait un droit de veto. Ne voulant plus faire de « petits pas » insuffisants face à la situation, N. Hulot souffrait de ne pas pouvoir inscrire sa vision politique au sein du projet présidentiel.

Une solidarité nécessaire entre États

L’inaction en matière environnementale est la résultante d’un égoïsme profond, que ce soit à l’échelle étatique, des entreprises, ou individuelle. L’accord de Paris signé en 2015 par 195 États n’est actuellement respecté que par 16 pays. Il est donc nécessaire d’établir des accords multilatéraux prévoyant des mesures coercitives, car les entreprises ne changeront leurs moyens de production que si des sanctions les menacent. Selon les auteurs, l’Europe est une terre fertile sur le plan écologique, et c’est là que nous devrions placer nos espoirs. Il est indispensable qu’une institution politique montre la marche à suivre, en donnant l’exemple.

Les auteurs défendent l’idée que l’humanité a pragmatiquement intérêt, au-delà des considérations altruistes, à faire preuve de solidarité en se saisissant de la question environnementale. Le journal Le Monde a rapporté récemment une étude ayant calculé les services rendus par la biodiversité à l’humanité. Ceux-ci s’élèveraient à près de 1,5 fois le PIB mondial. Paradoxalement, les États ont intérêt à se préoccuper de la survie des autres espèces, par égoïsme.

Sur le plan migratoire également, la banque mondiale prévoit environ 143 millions de migrants climatiques d’ici 2050. Les États développés ne doivent pas, également dans leur propre intérêt, délaisser les pays en première ligne face aux conséquences du dérèglement climatique. Ces déplacements de population pourraient par exemple menacer certains systèmes démocratiques.

Repenser le bonheur

« La plus grande erreur de notre temps a été de pencher, je dis même de courber, l’esprit des hommes vers la recherche du bonheur ». Ces mots, écrits par V. Hugo, n’ont pour les auteurs jamais décrits la réalité de manière aussi pertinente qu’aujourd’hui. Beaucoup associent le bonheur à la situation matérielle, ou au nombre de kilomètres parcourus dans une vie autour du monde. Même si ces éléments participent au bonheur, plusieurs études ont prouvé que la composante centrale influençant l’état émotionnel des individus concerne la qualité des relations sociales.

F. Lenoir distingue le bonheur égoïste du bonheur altruiste plus profond. Autrement dit, le potentiel au bonheur serait plus important dans le deuxième cas. Dans la même idée, la « vie bonne » prônée par Socrate serait préférable à la simple vie heureuse, car elle comprendrait, en plus de la notion de bonheur, celle de justice. Pour le philosophe, on aurait intérêt à se préoccuper d’autrui en agissant de manière juste, afin d’être plus heureux. Il est donc nécessaire de s’interroger de manière rationnelle sur les finalités de nos comportements, afin de maximiser le bonheur individuel et collectif.

Selon Hegel, « ce qui s’agite dans l’âme humaine, c’est la quête de sens ». Il est en effet certain que le bonheur n’est accessible qu’après avoir trouvé un sens à la vie. Pour cela, nous devrions nous inspirer, d’après F. Lenoir, des valeurs prônées par les Grecs, telle que la tempérance par exemple, afin de contrôler nos désirs. Par ailleurs, les auteurs mettent en lumière le fait que le « Beau », concept universel lié à la nature et transcendant les cultures, permet de lier tous les Hommes. Il est défini par Kant comme étant « ce qui plaît naturellement et sans concept ». Une réappropriation de nos modes de vie, tournée vers le beau, impliquant notamment la contemplation de la nature, apaiserait les cœurs, et nous rendrait probablement plus heureux.

Conclusion

En somme, la force de cet ouvrage repose sur sa capacité à sensibiliser sur l’urgence de la situation, tout en évitant de sombrer dans le fatalisme. En outre, l’apport d’alternatives concrètes et ambitieuses permet au lecteur de s’engager idéologiquement dans l’idée qu’un tournant radical est nécessaire.

Si ce livre prône la révolution des consciences individuelles, notons qu’il délivre également un message politique. Les auteurs s’opposent notamment aux partisans d’un libéralisme absolu, qui considèrent que le marché n’a pas besoin d’être régulé et qu’il s’adaptera au dérèglement climatique de manière autonome. Par ailleurs, les auteurs insistent sur la nécessité d’opérer une transition écologique solidaire, c’est-à-dire qui prenne en compte les difficultés économiques et sociales des individus. Contrairement aux détracteurs de la pensée écologiste, N. Hulot et F. Lenoir estiment que l’écologie est un problème qui concerne la société dans son ensemble, et particulièrement les plus pauvres. Il ne s’agit pas, selon eux, d’un problème de « bobo parisien », bien au contraire.

À titre personnel, j’ai apprécié ce livre pour sa capacité à stimuler mon intérêt pour la philosophie. Je suis également convaincu de la nécessité de reconsidérer les enjeux liés au bonheur, à travers une prise de recul sur notre mode de fonctionnement. Déjà convaincu que la philosophie dispose d’une capacité conséquente à influencer notre manière de vivre, j’ai été conforté par la lecture de cet ouvrage dans l’idée qu’il est essentiel de repenser les programmes scolaires, dès le plus jeune âge, pour y donner une large place à l’écologie et à la philosophie autour de ces questions fondamentales : la protection de la nature et le bonheur. 

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